01/01/2025
Marathon du Nouvel An de ZURICH 01/01/2025 -
ACTU VENDEE GLOBE
( faites un raccourci sur votre PC, portable, smartphone, tablette, etc... )
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Marathon du Nouvel An de ZURICH 01/01/2025
Le marathon du nouvel an Suisse, traditionnellement organisé à Zurich, aura lieu le 1er janvier, le départ étant donné à minuit pile, dans la nuit de la Saint Sylvestre. Ce marathon nocturne se déroule dans une ambiance festive et féérique, en majeure partie sur des sentiers naturels, le long de la Limmat.
https://www.neujahrsmarathon.ch/en/home/
Neujahrsmarathon Zürich
Zürich, Zurich, Suisse ... 01 Jan, 2025 (Mer) ... entre 1000 - 4999 participants
Marathon du Nouvel An
Mercredi 01/01 départ : 00h00
Finishers : 198 ( 47F + 151H )
DEVINEZ
.... il nous surprendra toujours: à 03h48:33 ce 1er janvier, il avait déjà 42,195 km au compteur !...
>>> outre meneur d'allure sur marathons, infatigable, il se classe dès aujourd'hui dans le top 5 des futurs Pères Noël 2025.... seul bémol, son manque d'embonpoint, mais, l'implication de sa coach Laëtitia GATEAU devrait palier à cette problématique !
quelques lignes ont suffi, vu l'avez certainement reconnu .. évidemment nous parlons de P'xxxXxx .
Résultats :
Le P'tit mot de P'titDom :
Bonne année et tous nos vœux à nos journalistes de la rédaction RCN Loire Divatte... À vous et vos familles
Souvenir de ce réveillon particulier de la St Sylvestre et passage à la nouvelle année, à parcourir les sentiers le long de la Limmat.
Nouvel an d’un Petit (en) Suisse
Ouvrir son cadeau de Noël à la Saint Sylvestre, je savoure mon plaisir.
Idée folle de Laurence, m’offrir un dossard pour ce 1er marathon de l’année, le jour du nouvel an.
Depuis 20 ans, en Suisse à Schlieren1 près de Zurich, une bande de lutins rouges organise le Neujahrsmarathon (Marathon du nouvel an).
Arrivés bien avant le feu d’artifice du départ, nous nous mettons dans l’ambiance festive. Une musique dansante, me faisant oublier le défi sportif qui approche au fil de l’égrenage des secondes de la dernière heure de 2024. Avec la nuit, un ciel dégagé, la température extérieure à bien chutée, approchant les 2 au-dessous de zéro! Tandis qu’en salle il fait bon.
Le menu de cette saint Sylvestre est copieux, une carte qui donne faim :
- Le Ballon d’Alsace à 10Km, composé de belles foulées aux parfums de vitesse ou juste saupoudré de sagesse.
- Le Mont Blanc des 21,1Km, lui est un mélange élaboré d’efforts maîtrisés juste arrosé d’un geste de sueur ou à point avec des courbatures.
- L’Everest au 42,195Km du savoir faire du chef, mixture de courage nappé à la grande volonté.
- Option 1 « Les yeux plus gros que le ventre »: le choix de rendre son assiette à chaque passage sur la ligne pour le Mont Blanc et L’Everest. Un classement est fait également à chaque tour.
- Option 2 « A plusieurs c’est faisable » : possibilité de partager un plat à plusieurs, 2, 3 ou 4.
Avec Laurence, mon coach du soir, je mets au point ma stratégie de course. Parcours d’une boucle de 10550m à parcourir 4 fois pour un total de 42195m. Bon, la 1ère comme à mon habitude rapide, la seconde dans la foulée puis ensuite plus cool, bref j’aviserai. A chaque boucle, je passerai dans la salle, prise des consignes et petit bisou pour me réchauffer.
La piste de « dance » est dégagée, libérée pour les fêlés du 31.
Nous y sommes, j’y suis. Une ola s’élance du fond de la salle vers la ligne de départ pour finir par un « bravo » à tous les bénévoles (ces petits lutins rouges).
Un silence se fait entendre, « 2024 » va s’éteindre. Cinq, quatre, trois, deux, un et au coup de pétard « 2025 » lâche les « fauves de la Saint Sylvestre ».
Tous partent en même temps, ceux du 10 Km, ceux du Semi et les plus affamés du Marathon.
Mes oreilles saturent, la musique entrainante venant de l’intérieur de la salle se mêle aux bruits détonants des feux d’artifices qui vacillent dans le ciel. Mes yeux sont éblouis aux lueurs des braséros crachant des d’étincelles à notre passage.
Peu après 500m, je découvre la rivière « Limmat 2» qui sera ma compagne, mon fil d’Ariane tout au long de ce parcours tracé sur ses rives. D’abord en remontant vers sa source dans le canton de Glaris.
Tous mes sens sont maintenant aux aguets en cette nuit froide au plafond étoilé. Tout mon émoi s’émerveille de ce jaillissement de gerbes multicolores et d’explosions d’étoiles filantes scintillantes.
De gauche à droite, d’amont en aval des feux d’artifices célèbrent l’arrivée de la nouvelle année.
Malgré l’heure tardive pour certains ou très matinale pour d’autres, il n’est plus question desommeiller en courant, cela « tire » de partout! Une lueur frétille au loin, je m’en approche à belles foulées. Au croissement d’un chemin avant de passer sous le pont de la route 1H, deux commissaires orangés fluo m’encouragent à la lueur de la flambée d’un feu. Je laisse sur ma droite le quartier industriel. Au fil du sentier, des noctambules saluent nom courage d’attaquer l’année de pieds fermes. Passé le 3ème Km, j’emprunte sur ma gauche un petit pont pour franchir un bras d’eau avant de me retrouver au ras d’un bois bordant la rivière. Ma vue s’est ajustée aux conditions nocturnes, je perçois au fond de l’horizon une bande de petites lumières au travers du cours d’eau. Le franchissement de la Limmat se découvre là-bas vers le 4ème Km. Je suis attendu, telle une star lors de m’envolée au-dessus des flots. Bénévoles et spectateurs applaudissent ce fêlé du 31 qui s’est transformé à coups de foulées en fêlé du 1er ! A la sortie de la passerelle, de grands feux de bois éclairent la nuit noire. Le ravito étale ses agapes, pas vraiment un festin de réveillon de la saint Sylvestre. Seule la banane n’est pas congelée. Ma première coupe (à l’eau de source) de l’année fut glaciale. Heureusement, ces lutins rouges avaient tout prévu, l’expérience Suissesse. La seconde d’eau tiède m’a fait beaucoup de bien, réchauffant toute ma tuyauterie intérieure. Un merci à ces braves gens de service ce soir, avant de repartir vers le canton d'Argovie pour un retour au départ.
Le sentier change d’aspect, plus boisé et caillouté, sinueux pimenté de légères pentes à franchir. Un halo de lumière transperce la nuit, un flash crépite, je suis dans la boîte du photographe. Je passe à nouveau sous la route 1H, mais sur la rive opposée. Au fil du temps, le parcours se dévoile à la lueur des lampes frontales le long des deux rives de la Limmat. Le 7ème Km s’efface, les festivités continuent de fendre le ciel d’éclairs colorées. Au niveau du 8ème Km, l’obscurité ne me permet pas d’apercevoir l’abbaye de Fahr.
Peu avant le 9ème Km, le sentier devient type monotrace sur environ 300m à la lisière d’un bois. Je retrouve la rive pour découvrir droit devant le pont à franchir pour retourner côté amont. Le point de départ se fait sentir au loin, le tapis chronométrique du 10ème Km est déjà derrière moi. Un bénévole me fait signe, tout à droite pour retrouver la salle de sport. C’est la fiesta, cotillons et fumigènes accueillent les sportifs. Je repère mon coach, bien au chaud, juste avant de repartir pour un nouveau périple. En 1ère synthèse, parcours de sentier un peu caillouteux, un bon galop pour cette 1ère, j’ai trop chaud et mes vêtements m’encombrent un peu. Je décide d’enlever une couche de vêtement et de laisse tomber mes gants épais. J’embrasse Laurence et lui souhaite une bonne année (pas eu le temps avant le départ !).
Avant de me relancer vers la Limmat, un autre bisou à mon coach, cela doit rester entre nous c’est mon dopant.
En sortie de la salle surchauffée par les fêtards, le ravito est là, plus au calme me permettant tranquillement de boire chaud et grignoter un peu.
A nouveau le long de la rivière, des feux d’artifices continuent de transpercer le ciel d’une multitude de scintillements colorés. Maintenant la course est bien lancée, chacun doit trouver son rythme en fonction de son envie et de sa fatigue. Quelques encouragements ou petits mots échangés entre fêlés du 1er. Pas simple parfois de se faire comprendre, des fêlés sont venus de partout de la planète Terre, 51 nations étant alignées au départ. Une belle brochette d’environ 1200 participants, dont 350 sur la distance mythique. Je déroule mes foulées tout en restant concentré sur le chemin à la lumière de ma frontale. Les zones à risques, différence de niveau, présence de racines ou de pierres émergeant du sol sont repérées à la peinture fluo. Les Km défilent. Maintenant un serpentin de lucioles dessine l’ensemble du parcours de chaque côté de la rivière. A la sortie du pont à l’extrémité
du parcours côté aval, un paparazzi à l’affût de ces bipèdes bravant la nuit noire. Un flash m’ébloui et me voilà sur un papier glacé. La salle de sport n’est plus, c’est une boite de nuit. Laurence me fait signe, la consigne rester vigilent et peut-être commencer à ralentir. A la Carlos, un « Big bisou » me requinque pour un 3ème tour de piste. Sage je-suis, une halte au ravito pour dévorer quelques calories arrosées d’une bonne gorgée chaude.
Cette nouvelle boucle est plus silencieuse, les amateurs de pétards sont rentrés se coucher. Je me connecte à cette ambiance nocturne et froide. A l’écoute du bruissement d’un clapotis d’eau, d’une cascade d’eau qui transperce le silence. Au courant fort s’échappant d’une petite usine hydro-électrique. Plus loin, à l’orée d’un bosquet, je perçois des îlots perturbant les flots qui laissent
échapper une mélodie envoutante en vaguelette. A la courbure du chemin, je retrouve un silence de cathédrale au rythme des ondulations fraîches de la Limmat. Au fin fond, je devine le crépitement d’un braséro laissant des étincelles virevolter dans une brume naissante. Des mains claquent pour m’encourager. De la sono les vibrations musicales m’appellent à faire une dernière danse. Avant de repartir pour la valse finale, briefing avec ma coach. Les jambes ça va, par contre la température semble avoir encore chutée, j’ai du givre sur le par brise. Tout est Ok, finir tranquille cette balade. Discrètement, je savoure mon petit dopage perso (2 doses c’est pas de trop). Je laisse se dissoudre dans ce froid glacial quelques volutes de vapeur après avoir but. Ma dernière boucle sera-t-elle un rock endiablé, une danse des canards ou une suite d’entrechats ? Au long de la Limmat, mon esprit s’évade au gré de mes sensations. Le faisceau de ma lampe fait ressortir les cristaux de glace sur la berge. Puis d’un coup, là-haut sous mon bonnet, les quelques neurones pas encore givrés s’agitent tellement que je frôle la surchauffe! Oh, mon cerveau, j’ai froid aux mains, surtout au niveau des pouces. Docteur Hippocampe diagnostique rapidement une « onglée ». Une course de nuit par un froid glacial, quel amateur suis-je ? Je me fais taper sur les doigts par mon manque d’expérience ? Pas assez attentifs à certains signes avant-coureurs, la température qui baisse, une brume naissante, du givre sur mes lunettes. Reste calme et pas de panique me dit-je.
Mon esprit est plus occupé à réchauffer mes mains, qu’il laisse fondre mes foulées. Ouf ici et là, feux de bois et braséros viennent à mon secours. De vrais délices ces haltes chauffantes, mes « petits » doigts apprécient ces instants chauds.
Repartir, les pouces moins engourdis qui finissent par refroidir ma vitesse de croisière. Plus loin, quelques mots échangés en français avec des commissaires, vous revigorent et réchauffent le cœur. Le dernier Km pointe le bout de son nez. Surprenant mon « pif » ne souffre pas du froid, seuls mes pouces sont frigorifiés. La clameur de la foule au franchissement de la ligne d’arrivée me fait un bien fou, heureux de cette aventure du nouvel an. La médaille autour du cou, redonne un coup de pouce aux miens. Laurence me rejoint, elle voit rapidement que j’ai froid aux mains, elle me les réchauffe.
Mes gros doigts reprennent des couleurs. Dehors le thermomètre affiche moins 4°. Aller profitons de l’ambiance, assis comme au restaurant un bon plat chaud accompagné d’un thé fumant finissent par requinquer le sportif!
La nuit avance vers le jour, il est temps de faire un « dodo » avant de reprendre la route vers Mulhouse. Quelques heures de sommeil bien au chaud au fond d’un lit, un café et des tartines de pain beurre confiture ont bien rechargés mes batteries. En début d’après-midi ce 1er janvier, Laurence et moi fêtons au champagne la nouvelle année. Le calme revenu nous nous souhaitons à
nouveau nos meilleurs vœux.
Bonne année et meilleurs vœux à tous.
A bientôt pour une nouvelle aventure.
PetitDom
1 Schlieren est une ville et une commune suisse du canton de Zurich, située dans le district de
Dietikon. L'altitude moyenne est de 394 m.
2 La Limmat prend sa source dans le canton de Glaris sous le nom de Lindth et s'écoule jusqu'au lac de Zurich, d'où elle ressort en prenant son nom de Limmat. Elle se dirige ensuite vers le canton d'Argovie et se jette dans l'Aar à Brugg. Elle est une rivière suisse d'une longueur totale de 140 kilomètres.
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ACTU VENDEE GLOBE
APRES 7 SEMAINES DE COURSE - 10/11->01/01/2025
!... le skipper * Charlie * reprend la tête ...
35 en course, 5 abandons .
https://www.vendeeglobe.org/classement
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AYEZ LE REFLEXE FRAMADATE :
... VOUS L'ESSAYEZ, VOUS NE POUVEZ PLUS VOUS EN PASSER !...
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